Bienvenue,
Je suis Véronique Bottemer Santini,
Née à Obernai, d’une mère Corse, Marie-Félicité et d’un père Alsacien, Patrick.
Ma jeunesse se déroule sous de beaux auspices et différents pays. Pays d’Afrique (Sénégal, Congo), retour en France dans le Périgord puis l’Allemagne et de nouveau la France après ce que je pense être l’événement le plus marquant et traumatisant de ma vie à 11 ans 1/2. Le suicide de mon père. Celui-ci était militaire, enfin, il nous disait » je suis fonctionnaire », enfin, il travaillait pour « les grandes oreilles », enfin, pour la Défense Nationale…enfin, Secret Défense donc.
Suite à une mission au Tchad, il fait une décompensation, un choc post traumatique. (Je n’ai jamais su exactement ce qu’il s’y était passé, même lorsque 20 ans plus tard, j’ai demandé son dossier médical à l’hôpital militaire et psychiatrique de Clamart). Les services médicaux de l’armée, l’ont déclaré schizophrène, beaucoup plus simple à mettre de côté qu’un cas de délire post- traumatique et moins impliquant.
Pourquoi, je vous parle de cet épisode?
C’est le début d’une longue traversée d’une nuit noire pour moi. Plus de père, plus de repère. Ma mère était elle même en proie à beaucoup de problématiques- difficile pour elle d’être soutenante- Je n’en n’avais à ce moment là pas conscience. Et, j’ai fait l’expérience d’épreuves diverses telles que, mésestime de moi (auto-sabotage), dépendances diverses- cannabis, alcool, abus-, mauvais traitement psychiques et corporels sur ma personne (boulimie, suivie de vomissements, auto- punition, dégoût de mon corps, non amour de moi), dépression, traversée(s) de déserts affectifs et grand manque d’objectif, perte total de Sens. J’ai failli mourir bien des fois, et j’ai dû mourir d’ailleurs d’une certaine manière.
Ces évènements m’ont obligé à beaucoup de questionnements, de colère liée à un sentiment d’injustice, longtemps refoulée, issue de besoins profonds mal perçus et de ce fait mal formulés. De l’incompréhension par rapport à mon relationnel aux autres, qui ne voyaient pas, ne comprenaient pas pourquoi je souffrais. Alors je faisais semblant, semblant de ne pas souffrir. Mais, et c’est bien là, la complexité des souffrances. S’autoriser à les exprimer. S’autoriser à « soulever le couvercle » est le chemin. La société Occidentale nous fait croire que la vulnérabilité est une faiblesse.
Bien au contraire, la vulnérabilité est humanité. C’est un lien puissant. C’est aussi la connexion à notre essence, notre vérité, notre âme.
J’ai pendant longtemps porté des chaussures et une posture qui n’étaient pas les miennes. Celles- ci issues du déterminisme sociétal, historique, patriarcal, familial, entre autres. J’ai porté le masque d’un persona » gentil », de peur du rejet, de ne pas « être assez » pour être aimée dans ma singularité. Ces costumes étaient bien trop petits et surtout, insatisfaisants pour l’expansion de mon cœur.
C’est à travers un cheminement lent et méthodique, en reposant des bases solides et de la sécurité que maintenant je suis une bonne accompagnante. D’abord pour moi, éradication de l’égo- sortir de l’illusion- et grâce aux diverses méthodes d’accompagnement dont j’ai fait l’expérientiel et auxquelles je suis formée (Ayurveda, Psychogénéalogie, Tantra). J’ai récupéré ma souveraineté, ma « légende personnelle » et ma responsabilité de Vie grâce aux choix conscients que je fais. Je vous accompagne en vous proposant un chemin pour vous (re)-trouver et en posant un cadre thérapeutique sécurisant et sécurisé afin que vous puissiez en faire l’expérience et le mettre en place dans votre quotidien. Ceci afin d’éviter au maximum d’être en » sur-adaptation » à vos proches, votre environnement familial, les circonstances.
Mon accompagnement n’est pas une méthode, c’est du « sur-mesure », à la façon d’un couturier, après avoir écouté vos mots (maux), votre corps et votre cœur, je vous fais une proposition alliant le corps, l’esprit et le contentement de l’âme. C’est le chemin de La Voie des Sens.
Je suis disponible pour toute question, au 06 09 23 05 83.